Caravage et tout ça...

Publié le par ap


"[...]...Derain!  Oh oui, il ya de belles pièces ici... Mais, comme ont pu l'écrire cerrtains, si il était mort dans les années 1910-1915, on aurait pu dire : "Ha! Quel grand peintre c'était !"... Au lieu de ça... (d'un geste entendu, la personne lève les yeux au ciel). [...] Son inspiration, dans les derniers travaux… Caravage et tout ça... Bon!
Et puis, quand  on est un grand artiste on ne se contente pas d'avoir des références... Non!! Il faut aussi savoir les digérer !"

Propos relevés au cours d'une visite dans un musée, ces jours-ci.

 



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Mars 2010

Publié dans brèves vues

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R
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A
<br /> <br /> @ François T.<br /> <br /> <br /> J'aime beaucoup votre commentaire.<br /> <br /> <br /> Vous avez mal compris le mien. Si je parlais de mettre des boules Quiès, c'était pour ne pas entendre les commentaires souvent insipides ou prétentieux,voire les c....ries que l'on entend parfois<br /> dans les expositions de la part de visiteurs pas toujours inspirés, eux!<br /> <br /> <br /> <br />
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F
<br /> <br /> Bonjour Philippe !J’étais parti pour écrire quelque chose sur votre très bon article concernant Bacon, et puis, en me promenant<br /> sur les pages de l’appeau vert, je tombe sur Caravage et tout ça…qui me laisse un peu rêveur. Vous ne serez pas trop étonné, je crois, si je<br /> m’inscris en complète rupture avec les protestations très consensuelles des commentaires. Au moins pour trois raisons.<br /> <br /> <br /> D’abord, je ne prendrai jamais de boule quies pour visiter un musée ou une exposition! Ces espaces, momifiés par la politique du<br /> culturel (triste mot) sont progressivement devenus des cathédrales, où le silence est de rigueur, alors qu’ils devraient être un lieu d’échanges, voire de controverses. Mais plus personne ne<br /> parle, de peur de dire des énormités…Et puis après? Il semblerait que les Beaux-arts - et ce n’est vraiment pas sa vocation ! – développent chez nos contemporains des inhibitions (la tour<br /> d’ivoire étant une forme d’inhibition).<br /> <br /> <br />  Ensuite, justifier un tableau ou un artiste par la caution d’un autre<br /> artiste ou d’un historien d’art, me semble pour le moins préjudiciable à toutes formes de débats. Parce que renvoyer à Longhi afin de prouver la valeur de Caravage, ou évoquer les préférences de<br /> Giacometti, revient à mettre un terme définitif à l’échange, en brandissant la caution de ceux qui justement « s’y connaissent ». Dans ce type d’approche, on peut développer à<br /> l’envi : ainsi, Philippe, si vous émettez parfois quelques doutes sur l’existence de Dieu, c’est que vous avez négligé, pauvre ignorant que vous êtes, de lire saint Thomas d’Aquin, qui prend<br /> soin de tout justifier… <br /> <br /> <br /> Enfin, s’agissant d’André Derain lui-même, les propos du visiteur (moins avisé pour Caravage, mais qu’importe) font plutôt preuve de<br /> discernement.  Derain, ce sont deux années magiques de fauvisme, 1905 et 1906, où il libère la couleur tout en conservant la plus extrême rigueur. Années cruciales pour l’histoire de l’art<br /> qu’il partage avec Vlaminck (amitié forcément qualifiée d’Ecole de Chatou, parce qu’une école, ça fait plus sérieux). Mais après? Sans parler de la complète décrépitude de Vlaminck, que<br /> reste-t-il de la carrière de ce figuratif poussiéreux de Pierrot et d’Arlequin, qui multiplie en effet les références mal digérées? Et des tableaux aussi poussifs que la Cène (Art Institute de Chicago) ou les Deux sœurs (Musée royal de Copenhague) seraient-ils vraiment exposés<br /> dans ces grandes métropoles (qui s’appuient ici sur une autre caution, celle de l’histoire, fut-elle éphémère) s’il n’y avait pas eu l’extraordinaire série de Londres avec les sompteux Big Ben, Tamise et Blackfriars ?<br /> <br /> <br /> Au fond, ce n’est pas faire insulte à Orson Welles de ne retenir que le chef-d’œuvre de Citizen Kane! Amicalement, François<br /> <br /> <br /> <br />
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I
<br /> Ce Derain était l'un des tableaux préférés d'Alberto Giacometti.<br /> <br /> <br />
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M
<br /> Cette personne aurait dû lire "Le Caravage" de Roberto Longhi aux Editions Du Regard<br /> <br /> <br />
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