huit
"Je remarque comme un tremblement dans chaque figure, je vois des visages moqueurs, le sourire du Cheshire accroché un peu partout. C’était le monde derrière le miroir tout ça ? Depuis le début, arrive-t-on encore à voir ?
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Plutôt des pièges pour le regard! On n’en sort pas, on ne domine pas (par quelque sécurité de forme identifiable, définitivement. On est pris dans les plis. Mais sans repos, sans pouvoir se laisser porter par quelque surface paisible, éloquente. Parce que ça passe par-dessus, par-dessous: ça s’emmêle.
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Variations impossibles, impossibles à circonscrire, à limiter, à amener à soi, à comprendre. Attraper seulement quelques éclats le long des linéaments, dans ces jeux de continents aux contours imprécis, et tout ce trouble. Tout ce trouble porté longtemps, comme emmêlé dedans." J.Liron.
08 2010, Cult