Façades (2)
(Edward Hopper)
…et là, soudain, toute la sensualité tenant en équilibre dans la lumière blanche, glissant sous la transparence du coton, vibrant dans l'air sec, gonflant le voile d'un rideau, portée par ce déhanché mi lascif, mi arrogant, que prolonge la main posée sur la colonne.
Ou là, ailleurs, dans la chaleur moite d’une nuit d’été, qui s'éternise sous le ciel électrique d’un globe découpant la scène d’une véranda, où les mots chuchotés craquent comme les lames d’un plancher rêche...
Edward Hopper, Summertime, 1943
Edward Hopper, Sumer evening, 1947
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