Cendres et rouille

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(Francis Gury)


«  Le feu, les cendres, la nuit des temps : Gury brûle le support jusqu’au seuil alchimique où la couleur renaît de la calcination : plus noir que le noir, outre la nitre et le soufre, dans la corrosive et luciférienne intensité. Réduire en cendres, c’est pour étudier en aruspice le sens des flammes : pointes de feu, dispendieux fumrerons, jeu de l’allumette entre les deux doigts. Gury travaille aussi la pierre et les métaux en statutaire des forges, l’œil sur une extinction de lignite ou d’argent pareil à ce grisonnement d’aurore où vibrent les emblèmes librement invoqués de la matière. Gury, bien sûr, use de la métaphore en pyromane subjugué visant, plutôt que la pinède, l’empreinte impossible du temps. » 


Hubert Haddad






Ombre traversée

Exposition du 20 mars au 28 juin 2009

 

Centre culturel de rencontre du Grand Jardin, Joinville.


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